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773 000participants de Get Into Rugby étaient de sexe fémininévénement à célébrer cette année, mais en rugby à XV cette fois : sa victoire au tournoi de qualification de la zone Asie/Océanie pour la WRWC 2017 en décembre. En 2017, les Japonaises mettront donc fin à une absence de 15 ans dans l’événement phare du rugby. L’Asie sera également représentée par les filles de Hong Kong pour la première fois de l’histoire du tournoi.En Océanie, la participation féminine à Get Into Rugby a plus que décuplé depuis 2013, où l’on comptait tout juste 2 670 joueuses. En 2016, ce nombre est passé à 31 100, les Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée représentant les deux tiers de ce chiffre. Les Tonga et les Samoa ont affiché une progression constante, mais la croissance la plus spectaculaire, en partant de presque rien, a été enregistrée dans les îles Nioué, les îles Salomon et Nauru. Au niveau de l’élite, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont montré la voie sur la scène internationale du 7 avec des médailles d’or et d’argent olympiques, tandis que la montée rapide des Fidjiana dans les World Series et leur participation olympique ont signé la « success story » la plus remarquable en termes de croissance nationale.En Europe, l’Angleterre et la France ont trusté les titres du niveau supérieur, la France remportant les Six Nations et l’Angleterre se montrant la meilleure en 7. L’Espagne, quant à elle, s’est une fois de plus révélée être une adversaire de taille dans les deux formats, se qualifiant tout d’abord pour les Jeux Olympiques en repêchage, et battant ensuite l’Écosse à domicile et à l’extérieur pour décrocher une place à la WRWC 2017.Cette année a également été marquée par la création de la Commission consultative pour le rugby féminin, présidée par le Directeur exécutif de l’Australian Rugby Union, Bill Pulver, et composée notamment de Rachael Burford (Angleterre), Emilie Bydwell (USA) et Wang Shao Ing (Singapour). Les membres de la Commission se sont réunis pour la première fois en Argentine en septembre et ont défini deux objectifs clairs : formuler un nouveau Plan pour le rugby féminin et surveiller sa mise en oeuvre.CI-DESSUS À GAUCHELes Japonaises ont assuré leur qualification pour la WRWC 2017CI-DESSUS À DROITERugby Americas North a enregistré 46 % de participation féminine aux activités Get Into Rugby en 2016NOUVEAU LEADERSHIP MONDIAL Le rugby féminin a reçu un nouvel élan en 2016 avec la nomination de Katie Sadleir comme première General Manager du rugby féminin, dont la prise de fonction a débuté le 1er novembre 2016.Sadleir est responsable du développement du rugby féminin, avec pour objectif d’augmenter le nombre déjà impressionnant de joueuses, et va contribuer à la stratégie du haut niveau pour le rugby féminin.Elle bénéficie d’une solide expérience dans le sport et dans des postes à responsabilité. En tant qu’athlète, Sadleir a représenté la Nouvelle-Zélande aux Jeux Olympiques de 1984 et a remporté une médaille aux Jeux du Commonwealth en 1986 en natation synchronisée. Plus tard, en tant que directrice des sports en Nouvelle-Zélande, elle a été impliquée dans tous les aspects de la participation et des niveaux de performance, et a joué un rôle majeur dans la transformation du Système haute performance de la Nouvelle-Zélande en 1999. De 2009 à 2015, elle a assumé des fonctions de direction pour Sport New Zealand et High Performance Sport New Zealand. Avant de rejoindre World Rugby, elle a également travaillé comme directrice de l’International Association of Elite Sport Training Centres et a été membre du bureau de la fédération néo-zélandaise de natation et membre du comité de la Commission des athlètes Olympiques de Nouvelle-Zélande. RAPPORT ANNUEL 2016 WORLD RUGBY 57LE RUGBY FÉMININ | INSPIRER LA PARTICIPATION