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CI-DESSUSEd Jenkins et Emily Scarratt étaient les ambassadeurs antidopage du tournoi de Rio 2016A u total, 1 886 échantillons d’urine et 221 échantillons de sang ont été collectés dans 63 pays sur des joueurs et joueuses de rugby à XV et à VII, avec un nombre important de contrôles (77 %) menés hors compétition. Quarante-sept pour cent des échantillons (contrôles pour le passeport biologique exclus) ont été soumis à des analyses supplémentaires pour déceler la présence de substances, comme des hormones de croissance, et d’agents stimulant l’érythropoïèse comme l’EPO. Le profilage biologique hématologique et stéroïdien s’est poursuivi dans le sport, avec 280 échantillons supplémentaires prélevés pour le Passeport Biologique de l’Athlète. Un programme complet de ré-analyse et de stockage des échantillons a renforcé l’effet dissuasif des contrôles tout en offrant la capacité à long terme de procéder à de futures analyses.Le programme a également bénéficié d’une coopération étroite avec l’Agence mondiale antidopage et plusieurs organisations antidopage nationales dans le monde, ce qui a assuré sa coordination et son efficacité dans tout le sport.Avec le retour du rugby dans le programme des Jeux Olympiques pour la première fois depuis 1924, World Rugby a veillé à ce que tous les joueurs retenus pour Rio soient soumis à un programme pré-Jeux rigoureux. Au total, 1 289 échantillons ont été La science et les informations ont été à la base du programme de contrôles antidopage de World Rugby cette année, le programme le plus élaboré et le plus ciblé de tous les temps dans le sport. KEEP RUGBY CLEANprélevés entre janvier 2016 et le début des J.O., dont 83 % hors compétition. En moyenne, un joueur sélectionné pour les Jeux Olympiques a été dépisté 2,3 fois. Le programme a été pleinement soutenu par les joueurs, la meilleure preuve étant la désignation du capitaine australien Ed Jenkins et de la capitaine britannique Emily Scarratt comme ambassadeurs antidopage du tournoi.À ce jour, six infractions au règlement antidopage ont été constatées et signalées suite au programme 2016, une augmentation des contrôles positifs qui reflète les avantages d’une approche ciblée et basée sur la science.L’éducation et la sensibilisation ont été un autre objectif du programme, avec un nouveau film de sensibilisation Keep Rugby Clean pour les joueurs présenté par Sean Maloney et rendu public en juin 2016. Une formation en face à face a été dispensée à environ 1 400 joueurs chez World Rugby et lors des compétitions régionales, et plus de 5 000 joueurs et leur entourage ont suivi le module d’apprentissage en ligne de World Rugby destiné à mieux faire connaître la lutte contre le dopage. La marque Keep Rugby Clean est restée un outil important de la promotion du message antidopage dans le rugby, en particulier via les médias sociaux, et des journées de sensibilisation Keep Rugby Clean ont été organisées lors des compétitions U20 et de rugby à VII tout au long de l’année. L’année 2016 a également été marquée par une adoption accrue du message Keep Rugby Clean au niveau national, plusieurs fédérations adoptant la marque pour leurs propres programmes de sensibilisation et d’éducation.Cas de dopage de World Rugby en 2016Fédération membreSubstance/Infraction SanctionNamibieDéhydrochlorméthyltestostérone4 ansRussieStanozolol4 ansNamibieDéhydrochlorméthyltestostérone, métandiénone4 ansBrésilStanozolol4 ansRussieMeldoniumAbsence de faute ou négligenceRussieMeldoniumAbsence de faute ou négligenceCinq autres cas en attente72 WORLD RUGBY RAPPORT ANNUEL 2016